météo de Nouvelle Calédonie

samedi 28 juin 2008

POUM, POUM, POUM, POUM, POUM, POUM

Notre arrivé sur Poum (au nord) nous a étrangement rappelé celle de Kad Merad à Berck... rideau de pluie à l'entrée du village, en pleine nuit et sans électricité... bref le rêve !

Le lendemain... Miracle. Un grand soleil inondait mer et montagne. Nous avons enfin pu admirer les sublimes paysages qui nous entouraient. Après une rapide visite du village, Anne-So a découvert son nouveau dispensaire... On a vu plus neuf... Mais bon faudra s'y faire car on reste sur Poum jusqu'en Novembre. De plus elle y travail seul, pas de médecin (sauf temporairement) et une seconde infirmière mais qui bosse en décalé. Une semaine c'est Anne-So et celle d'après c'est la 2ème infirmière avec seulement 1 jour en commun. En ce moment c'est Morgane (le monde est petit car elle connaît notre "fucking" Alban, comme elle dit). Un dimanche, elle a organisé une sortie sur l'îlot Mwak avec son oncle, son neveu et moi (Anne-So était de garde). Fort sympa, j'y est revu une raie et l'ai filmé (mais comme le débit est trop faible, je ne peux pas vous la montrer).

Depuis, le dernier post, j'ai travaillé un peu, histoire de ne pas oublier, mais là c'est fini. J'étais dans une entreprise de maçonnerie qui fabrique des bordures béton sur Koumac.
Bien loin des horaires officiels, on travaillait une dizaine d'heures par jours avec une petite demi heure de pause à midi, sans compter l'heure de trajet matin et soir. L'entreprise dispose d'un "élévateur" qui n'arrête pas de caller, c'est sûre qu'après 2000 heures sans révision, ça ne peut que pas marcher. En début de journée, ça met en jambe, on décoffrait 60 bordures d'une bonne centaine de kilos chacune, sans gant (aïe les doigts!). Ensuite on nettoyait les moules en fer (en plein soleil, le fer c'est chaud). L'après midi, passage oblige à la bétonnière. Pauvre de moi qui suis tout sec comparé aux deux kanaks déjà dans l'entreprise...60 pelles de gravier par bétonnière et 15 bétonnières en moyenne par après midi, ça fait les muscles... Tout ça sous un soleil de plomb. Du coup après 15 jours de boulot, je ressemblais à mes 2 collègues mais en moins frisé.
PS: pour les moules en fer, à bon entendeur, ça n'est pas comestible!!

Depuis que j'ai fini et comme Anne-So travaille une semaine sur deux, on est redescendu sur Nouméa pour profiter de la fête de la musique et de la civilisation. Ici, ça commence à 16h30 et ça fini à 22h30 (pas la civilisation bien entendu). Nous sommes resté du mercredi au lundi matin. On pu en profité le dimanche pour aller sur l'îlot maître (nageur, LOL). Îlot sur lequel, le mois d'avant, sont venu zizou, Lebœuf, et Lizarazu à l'occasion du jubilé Karembeu. Dommage qu'on était en brousse à cette époque parce que moi je serais bien venu lui faire un mimi à Adrianna (vu sa taille, je n'aurais pas pris froid aux oreilles) et Anne-So à Lizarazu (vu sa taille, lui non plus n'aurait pas eu froid aux oreilles).

On va jouer nos touristes de base mais l'îlot maître n'est pas un coin pour voir des platiers et des fonds de toute beauté… dommage. En revanche, le site est bien sympa, surtout quand il y a du vent pour y faire du kite-surf.

Prochaine étape, le grand sud avec ses rivières, ses orchidées, ses plantes carnivores et autres décors paradisiaque avec, durant les prochains mois, les baleines qui remontent pour s'accoupler.

Espérons qu'on pourra au moins en photographier une.
@+

vendredi 6 juin 2008

Week end à Ponériouen et Poidimié…

Le week end de la fête des mères, nous sommes partis nous balader à Poindimié où nous avons fait du camping version Robinson Crusoé…




La premiere apres midi a été consacré en grande partie au "cassage" de noix de coco trouvée sur la plage. Seb a du faire preuve de beaucoup d'imagination pour que l'on puisse avoir un bon dessert made in Nouvelle Calédonie. Seb, la noix de coco…il l'a KC !!!…comme Brice de Nice.




Et comme ici rien ne se perd, on s'est servi des épluchures de la noix pour allumer un super barbecue au bon gout de bois de palme…et de saucisses de cerf !!!


Nous avons bien profité du beau temps, surtout le dimanche. La nuit étant malgré tout un peu fraiche et n'ayant pas encore de duvet, nous avons du finir par dormir dans la voiture. Une grande premiere !


Anne So ayant fait sonné le reveil à 5h30, nous avons pu profité du magnifique levé de soleil.
Après quelques photos et la température qui remontait progressivement, nous avons enfin fini notre nuit.


Au levé, petit déjeuné les pieds dans l'eau…grande classe.


Après une après midi farniente et découverte avec l'église de Tyé de Poindimié et ses jolis paysages nous avons repris le volant en direction de Pouébo.


Mais sur la route, le réservoir commençait à bien diminué. Nous décidont alors de nous arrêter à la station de Touho ouverte le dimanche d'avant. Mais hélas, en nouvelle calédonie, même le jours de la fête des mères, tout est fermé. Mais de Touho à Pouébo, il y a environ 80 kms.

Nous espérons donc trouver une station sur Hienguene, mais là… pire: il n'y en a pas du tout !!! Et là c'est le drame…On se voyait deja en train de faire du "pouce", comprendre du "stop", en pleine nuit et en pleine jungle.


Une idée nous vint alors… LA GENDARMERIE. Seb file voir les gendarmes qui avaient l'air débordé (Lol). Il leur demande la station la plus près leur explicant qu'on était sur la réserve depuis 20 kms. Ils nous ont indiqué celle de Touho (fermé je vous rappel). Là, branle bas de combat. L'un des gendarme nous propose son jérican personnel. Nous lui avons proposé de lui payer le carburant ou de lui en ramener le lendemain, mais il nous a répondu qu'il partait bientôt et qu'il nous faisait cadeau du jérican plein d'essence…


Qui à dit que les gendarmes n'étaient pas serviable?

Un mois à Pouébo…

Voilà bientôt un mois qu’on à rien posté, normal, on était en brousse; et comme son nom l’indique, il n’y a pas grand-chose de la civilisation moderne! (une chaîne de télé "TNC: télé nouvelle calédonie", une ou deux station de radio et bien entendu, pas internet)


Anne So n’a pas le temps de s’ennuyer avec son travail au dispensaire (7h30 - 17h si tout va bien plus les astreintes de nuit 17h - 7h30). Ce job lui convient parfaitement. Des gens adorables qui ne crient pas quand on les fait attendre…ça fait du bien…parole d'Anne-So. Première semaine…une garde de 72h avec le premier médecin disponible à 1h de route ou presque…le stress. Mais tout c'est finalement bien passé…même pour le petit papy qui c'était fracturé l'humérus…Et puis je vous dis pas comme je fais ma belle en conduisant l'ambulance…une vraie star !!!




Moi, Seb, en l’attendant, je part découvrir le coin avec mon sac. A l’intérieur, l’essentiel: masque, tuba, serviette, appareil photo et une bouteille d’eau.


L’autre jour, en me rendant à la plage de Maamat (plage par laquelle James Cook à découvert la NC en 1774), j’ai rencontré un "jeune" de mon âge qui était en train de pêcher à l’épervier (filet de pêche muni de poids qui se lance presque comme un lasso). Nous avons sympathisé et depuis nous nous voyons régulièrement. Du coup, nous avons pêché ensemble "l’aiguillette" grâce à un filet étendu sur 50 mètres. La totalité du butin m’a été remis. En contre partie, je l’ai emmené faire des courses à Koumac: et oui, le premier "grand" magasin est là-bas à 1h10 de route par la transversale, bien sinueuse ma fois!

L'intérêt de Pouébo n'est pas trop la plongé sous marine . Il faut en effet un bateau pour accéder aux premier récif intéressant. Par contre la végétation y est dense et magnifique… cocoteraie, bananeraie, champs de maniocs dont les feuilles ressemble a s'y méprendre a du cannabis…attention à ne pas se tromper, les effets ne seront les mêmes…lol !!!





L'architecture ici y est plutôt simple à décrire. On y trouve beaucoup de cases, habitat traditionnel kanak. Elles sont construites à l'aide de matériaux végétaux tels que les feuilles de palmes et reconnaissables par leur poteau central appelé flèche faîtière. On y trouve aussi des jolis abris bus et des échoppes

situé le long de la route. Ce sont ce qu'on peu appeler des petits commerces. Chaque échoppe appartient à une famille. On peu y trouver différents produits artisanaux (bois, pierre savon, coquillages…) ou comestible (bananes, ananas…). Ces commerces sont basé sur la confiance. En effet, il y a rarement quelqu'un derrière le stand. Tout les produits sont étiquetés. Il suffit de déposer la monnaie et de repartir avec l'article correspondant.


Quand la nuit est tombé,vers 17h30, nous nous occupons en triant nos photos et en regardant la seule chaîne de télé. Les programmes sont à mourir de rire: on a des séries comme "Luna" et "Marina". C'est un mélange de "Santa Barbara", "plus belle la vie" et "Dallas" le tout à la sauce mexicaines avec un doublage merdique, même pas synchronisé avec les personnages sur un fond de synthétiseur qui reste le même que l'intrigue soit dramatique ou romantique… (MDR).


La suite au prochain épisode! Tata bisous!